Mon Parcours

Pourquoi, comment ?

Pascale Baran

J’ai rencontré le yoga à l’âge de 17 ans. Je donnais des leçons de mathématiques au fils de mon enseignante de yoga, Michèle. En échange, elle m’offrait la possibilité de découvrir le yoga dans ses précieux cours.

Lors de mes études de biologies à l’université de Toulouse, je me suis inscrite aux cours de yoga de la faculté pour vaincre mes tensions dans le haut du dos, mon anxiété et tout le reste. Je me suis rapidement aperçue que le yoga m’apportait un niveau de satisfaction à la fois physique et mental jamais atteint avec d’autres disciplines.

Après mon Doctorat, j’ai déménagé en Bourgogne pour le travail de mon mari. C’est là que j’ai débuté une école de professeur de yoga à Paris, école qui a duré 4 ans.

Dès la deuxième année d’école, j’ai commencé à donner des cours de yoga, activité qui au cours du temps est devenue ma profession, et plus, une passion.

De retour maintenant dans le sud-ouest, je donne des cours de yoga à Auterive et ses alentours.

Le yoga que je propose est une rencontre avec soi, avec l’instant, avec nos différentes dimensions.

C’est réaliser, en s’intériorisant, que notre fonctionnement se structure à partir de sensations physiques, d’émotions et de pensées qui, selon la nature humaine, créent de la souffrance et de la peur. Celui qui ne sait pas quoi faire avec cela, souffre encore plus et se fait de plus en plus mal.

Les postures, les exercices de respiration, de méditation et de relaxation permettent une évolution de plus en plus consciente. Ce travail postural, respiratoire apporte de la fluidité et du lâcher-prise dans tous les tissus, dans tout le système et de proche en proche, le psychisme est atteint. Nous voyons alors notre psychisme collaborer intimement avec le corps. En retour d’information (feed-back), le corps reçoit tous les bénéfices neurologiques, hormonaux, chimiques, etc……

L’attention amenée dans le souffle est un entraînement prioritaire et nécessaire à la pratique du yoga. L’attention va dans le souffle et, le souffle dessine la posture.
Pour moi, cela veut dire que nous nous dirigeons vers notre véritable nature, ce que nous devons réaliser pour nous sentir pleinement vivant. La première étape est de comprendre qu’il faut se considérer, dans tous les exercices proposés, avec tendresse, attention, précaution, amour et acceptation.

C’est une approche d’acceptation, d’amour de soi sans condition. On y va pleinement et délicatement. C’est tout un art. C’est tout un état d’esprit. 

 

« C’est avec amour que j’exerce ce métier depuis 2001 »

J’ai été formé par un grand professeur, un Maître, Shrî Mahesh, décédé en 2007. Aujourd’hui, je m’inspire également des enseignements de Cyrus Fay (école de Varma Yoga : http://www.ifvy.fr)……

Riche de cet enseignement, je transmets dans mes cours ce que j’ai reçu et dont j’ai fait l’expérience. J’ai besoin d’expérimenter pour comprendre et apprendre. Je fonctionne comme cela.

Pour bien comprendre l’esprit de ce yoga, je vous présente ci-dessous en quelques phrases son origine, mais n’hésitez pas à consulter notre présentation du yoga.

Qui est Shrî Mahesh ?

Mahesh lui, loin de tout ésotérisme, et en cela différent des autres, a été formé authentiquement depuis l’enfance à la pure école du yoga.
Né en 1931 dans l’état de Karnataka, dans le sud de l’Inde, Mahesh Ghatradyal, est venu pour la première fois en France pour les jeux olympiques universitaires d’athlétisme, en 1947.
Repéré pour ses performances d’athlète, il s’installe à Paris, accueilli au sein de la famille de Françoise Dolto, laquelle le soutiendra dans toutes ses initiatives.

Après avoir suivi des études de médecine en Suisse, sous la direction du professeur Baumman, il se consacre à l’enseignement du hatha-yoga, ou « yoga de l’effort », forme de yoga la plus répandue en Occident, qui utilise de manière conjointe le travail des postures, du souffle et de la méditation.
Il fonde ainsi la Fédération française de hatha-yoga (f.f.h.y.), au sein de laquelle il continue de dispenser des cours, et l’Ecole internationale de yoga traditionnel.
Toutefois, si le nombre de ses élèves connaît rapidement une forte augmentation, Shrî Mahesh constate que la culture indienne reste méconnue du grand public français.
C’est pourquoi il fonde, en 1959, avec notamment l’aide d’André Malraux, du professeur Jean Fiilliozat, de robert Salmon et de Jeanine Auboyer (alors conservateur au Musée Guimet – Le centre de relations culturelles franco-indien ( c.r.c..i. ).

Extrait de « L’Inde notre héritage » de Shrî Mahesh, 2004, éditions Carnot

A travers l’expérience du yoga, vous découvrez une dimension nouvelle ; c’est s’ouvrir de l’intérieur, s’éveiller à la connaissance, conquérir la liberté.

Le yoga est, à la fois un art de vie, une culture, une philosophie, une science et une technique.

Ce dernier œuvrait depuis de manière continuelle pour faire connaître la culture indienne au public à travers des colloques, expositions et manifestations culturelles. Outre sa pratique et ses enseignements, Shrî Mahesh œuvrait enfin à la diffusion de sa culture d’origine en publiant régulièrement des ouvrages sur le yoga, ainsi qu’une revue trimestrielle, Yoga et vie.
La vision de la philosophie de Shrî Mahesh est unique – née de sa double éducation à l’indienne dans un ashram hindou, et à l’anglaise dans une mission protestante – cet homme d’ouverture a su tirer la quintessence de ces deux mondes.

Extrait de «Naître en yoga, Science et tradition » de Shrî Mahesh et Elisabeth Raoul, 1996, éditions du Rocher.

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